La sophrologie

Brève histoire de la sophrologie

La sophrologie est née en 1960, créée par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo en Espagne. À une époque où les traitements psychiatriques étaient souvent invasifs, Caycedo cherchait une méthode plus douce pour améliorer le bien-être mental de ses patients. Il s'inspira de techniques orientales comme le yoga et la méditation, ainsi que de pratiques occidentales telles que l'hypnose, pour concevoir une approche holistique de la relaxation et du développement personnel. La sophrologie s'est d'abord développée dans le domaine médical avant de s'étendre à d'autres secteurs, comme le sport, l'éducation, et la gestion du stress au travail.

 

Ses outils

Elle part du principe que le corps est un livre d'histoire qui se souvient, et qu’on peut, en se connectant aux ressentis physiques, harmoniser l’être dans son fonctionnement global : physique, mental, émotionnel.  Ses outils sont la relaxation dynamique (des exercices doux mais précis, utilisant une respiration libre ou contrôlée) et la visualisation positive, guidée à la voix.

Je m'amuse à utiliser la métaphore du monde de l'entreprise. Le corps, la tête et le cœur sont les 3 membres de notre “comité de direction”. Si nous souhaitons trouver l’harmonie, l’équilibre dans notre vie, les décisions que nous prenons doivent fonctionner pour les 3 ! La sophrologie interroge notre organisation habituelle : les trois sont-ils entendus au même niveau ? Quel est notre mode de gouvernance ? Comment peuvent ils se parler et être au même niveau d'information? On va prendre l'habitude se de poser systématiquement, en toute situation, la question du ressenti des 3 membres. Plus on leur accorde d'attention, plus on reçoit d'informations, plus on est éclairé et conscient dans nos choix. C'est une relation à soi qu'on tisse dans la qualité d'écoute, dans la confiance, dans la présence. 

 

Quelles applications?

Le suivi et les séances se personnalisent dans le cadre de 4 grands types de protocoles :

  • L’amélioration du quotidien : gestion des émotions, du stress, de la colère, de l’anxiété (en famille, au travail…)
  • La préparation mentale sur une échéance précise : examen, concours, compétition sportive, permis de conduire, opération, accouchement, prise de poste, prise de parole…
  • L’accompagnement complémentaire des traitements de maladies chroniques ou au long cours : en complément du suivi médical, pour le moral, l'estime de soi, la gestion de la douleur et le meilleur vécu d’un quotidien affecté par la maladie.
  • L’accompagnement complémentaire des phobies et addictions : dans tous les cas, l'accompagnement médical est recommandé. La sophrologie peut être efficace sur les peurs non handicapantes (l’avion, les araignées…) les dépendances communes (le tabac…), les compulsions alimentaires sans trouble du comportement. 

La sophrologie ne se substitue en aucun cas à un traitement médical.

 

Je me sens d’autant plus à l’aise et à ma place dans des problématiques qui m'ont touchée personnellement. Elles sont les suivantes :

  • La préparation mentale du sport, des concours, des opérations chirurgicales 
  • L'émancipation et l'affirmation de la femme : dépendance affective, manque d'estime de soi et relations toxiques sont le lot de beaucoup d’entre nous, sans compter les défis énormes au quotidien… Que ce soit dans le cadre professionnel, dans la gestion de son rythme de vie, dans les relations familiales et les relations de couple, la sophrologie peut aider les femmes à se remettre au centre du paysage, à mieux savoir où sont leurs limites pour les poser spontanément à l’autre, à retrouver une liberté de choix.
  • Les questions d'intégration pour les personnes immigrées ou issues de plusieurs cultures :  devenir libre, réparer l'estime de soi, faire sa propre synthèse en n’étant ni dans la rébellion, ni dans la revendication, mais dans la liberté de choix entre ce qu'on garde et ce qu'on garde pas, c’est un long chemin que j’ai à cœur de poursuivre en moi et d’accompagner chez l’autre. 
  • Le sommeil :  la sophrologie est techniquement très efficace, car elle active des mécanismes physiques qui aident à trouver le sommeil, mais au-delà, le fait de travailler sur ce symptôme peut permettre d'entrer en contact avec ses difficultés, de faire un premier pas pour se connecter à soi.
  • Le stress au travail : connaître et poser ses limites est primordial pour exercer ses responsabilités, indispensable pour s’épanouir, et la sophrologie peut y aider

 

Comment se passe une séance?

On commence lors de notre première rencontre par un travail d’anamnèse : quel est le besoin exprimé ? Est-ce que la sophrologie peut y répondre, seule ou non ? On travaille ensuite à poser un objectif de transformation, atteignable, avec un délai et des indicateurs de réussite choisis. Exemple d’objectif : “je veux avoir confiance en moi au quotidien d'ici 3 mois”; Exemples d’indicateurs de réussite : “je serai détendue avant telle présentation au travail”, “j'oserai partir en voyage seule à telle date”... Mon rôle est d'évaluer la cohérence entre les ressources et l'objectif, d’aider à le formuler de sorte que la réussite soit possible. 

A partir de ces intentions, j'établis un protocole qui comprend de 8 à 12 séances, échelonnées toutes les semaines ou toutes les deux semaines. Les séances durent 1h, sauf la première, un peu plus longue.

A chaque début de séance, on refait le point : en fonction des besoins de la personne, de son expérience des exercices, des événements de vie qui viennent chambouler des choses, on ajuste le protocole, on espace ou on rapproche les séances. Je m'adapte aussi aux ressources financières : si le protocole complet n'est pas accessible, on fera le maximum avec le budget disponible, à la carte ou en quelques séances, de manière individuelle et personnalisée pour se soulager ou préparer une échéance. 

Chaque séance apporte des outils, des techniques qu'on est invité·e à pratiquer chez soi. Comme tout ce qui fait du bien, ça n'a rien de magique : c’est une méthode qui marche… si on l’utilise ! La répétition et la persévérance font la différence... et des prises de conscience importantes pour soi se produisent.

C'est l'intention qui fait le lien entre le cœur, l'esprit et le corps, c’est pourquoi le protocole comprend des étapes ayant chacune une intention, à l’intérieur desquelles chaque séance a une intention, à l’intérieur de laquelle chaque exercice a une intention. L’intention est toujours formulée, expliquée, présente. Chaque geste est cohérent avec elle, pour que le corps l'incarne. Chaque séance est préparée et personnalisée pour vous. Le cheminement est individuel et les prises de conscience très différentes, très personnelles.

Dans une séance il n'y a pas de contact physique, on respecte une distance non-intrusive; on échange assis, les exercices de relaxation dynamique se font debout ou assis, et les visualisations assis ou allongé, suivant les personnes. Il est possible de pratiquer à distance, si nécessaire.

Tous les outils vous sont transmis et vous appartiennent : j'envoie après chaque séance le descriptif des exercices et  l'audio de la séance. L'esprit de l'accompagnement, c’est d'atteindre l'autonomie dans votre capacité à vivre pleinement tout ce qui vous arrivera, en positif comme en négatif, en restant pleinement vous-même. 

Par ailleurs, en tant que membre de la chambre syndicale de sophrologie, je respecte son code de déontologie, disponible via ce lien: Code de déontologie des sophrologues - Chambre Syndicale (chambre-syndicale-sophrologie.fr)